Nous pensons tous que complimenter son enfant lorsqu’il fait les choses bien ne peut que l’encourager positivement et le conforter dans son estime de soi. Or il n'en n'est rien.

Des recherches menées par l’Université de Columbia à la fin des années 1990 sur la psychologie du compliment, montrent que les enfants qui sont les plus motivés et qui cherchent à s’améliorer sont ceux qui sont complimentés non pour leurs résultats mais pour leurs efforts.

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En fait tout dépend de la manière dont nous formulons nos phrases et du vocabulaire que nous employons lorsque nous nous adressons à nos enfants.

Par exemple lorsqu’on dit à un enfant « tu es intelligent », on exprime un jugement sur sa capacité. L’enfant le perçoit comme un fait établi auquel il ne doit pas déroger. Par la suite il se sentira obligé de faire bien tout le temps pour maintenir ce fait, il se mettra même la pression pour y parvenir ou au contraire évitera d’être confronté à certaines situations pour éviter l’échec.

Alors que si on reformule simplement en disant « je suis fier du travail que tu as fait pour réussir ce contrôle » on adresse une félicitation sur les efforts fournis.

On félicite, encourage ou complimente les efforts et non l’enfant lui-même. Ainsi en cas d’échec l’enfant reconnaîtra un manque d’effort, pas d’intelligence. De plus cela contribuera à renforcer son goût de l’effort.

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En pratique, que ce soit pour complimenter ou pour réprimander, il convient d’impliquer les efforts ou les actes de l’enfant et non l’enfant lui-même.

Il convient également de s’adresser à l’enfant en remplaçant le « tu » par le « je » et en exprimant en premier lieux notre ressenti par rapport à l’acte ou l’effort de l’enfant.

Voici 2 tableaux dans lesquels je synthétise le concept avec des exemples :

 ➳ Encourager / féliciter l’effort, pas l’enfant ni le résultat 

➳ Réprimander l’action non l’enfant 

Ainsi, en prenant l'habitude de s'adresser d'une autre manière à son enfant on renforce sa confiance en lui, son estime de lui-même et on lui donne le goût de l'effort. 

✎ Astuce : le fait de rappeler les réussites passées d’un enfant (moments où nous avons été fiers de lui) permet de renforcer encore plus sa croyance en lui-même.

Personnellement je vais désormais faire attention à la façon dont j'encourage ou je réprimande mes enfants.

Et vous ?

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